PRÉVENTION DE GUERRE
Face à ce constat, AIPRECAS porte une attention toute particulière aux défis qui menacent la sécurité dans le monde. Si les tendances précédentes mondiales influent sur un certain nombre de contextes, ce sont néanmoins surtout des causes locales qui semblent prédominantes lorsqu’on évalue les raisons d’un conflit : les disputes concernant les frontières et les ressources naturelles, la drogue, la corruption et les problèmes économiques, l’extrémisme ou bien encore la répression féroce contre les opposants.
Dans certains contextes, le risque d’une reprise des violences est limité du fait de la présence de la Mission des Nations Unies, du démantèlement de la plupart des groupes armés et de la lassitude de la population. Si l’on veut néanmoins assurer une stabilisation durable, il est essentiel de traiter simultanément les différentes causes du conflit et abandonner les approches réactives ou de court terme.
Au-delà du désarmement, et face au risque de voir les élections locales dans plusieurs pays servir de détonateurs à de nouveaux troubles, de nouveaux défis se posent. La question des conflits fonciers, qui est à l’origine de l’explosion de violence dans plusieurs pays n’est pas réglé et menace de mener à de nouveaux affrontements interethniques. De même, avec le retour des réfugiés chez eux, la résurgence des conflits fonciers parait quasi-inévitable.
AIPRECAS conscient de tous ces risques propose des stratégies pour la paix dans certains pays touchés par les multiples conflits, des divisions ethniques et religieuses. Elle est de même consciente qu’une approche volontariste et intégrée est nécessaire afin de réunir les institutions nationales, régionales et les partenaires internationaux pour consolider la paix dans le monde. Des actions de prévention sur le terrain et une clarification de l’imbroglio juridique lié au statut des chefferies sont donc indispensables.