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PRÉVISION DES CATASTROPHES

Prévoir une catastrophe naturelle implique que l’on soit capable de la localiser, mais également de préciser dans quelles limites de temps est faite la prévision. Par exemple, on peut prévoir un tremblement de terre de magnitude élevée le long de la faille (de San Andreas en Californie), d’ici à 2 siècles. Une prévision à moyen terme précise le site et la magnitude du séisme qui doit avoir lieu dans une période de temps comprise entre plusieurs semaines et quelques années.
Par contre, prédire une catastrophe naturelle, c’est prévoir à court terme. La prédiction doit avoir la caution d’un groupe d’experts avant d’être rendue publique. Non seulement le lieu doit être précis, mais, s’agissant par exemple d’un séisme, la magnitude doit être annoncée ainsi que la fourchette de temps qui va de quelques heures à quelques jours. Il est important d’illustrer ces éléments pour nous permettre de comprendre l’écart considérable qui existe entre les pays développés et en voie de développement en matière de prévision, prédiction et prévention.
Nous pouvons retenir que la Suisse par exemple, prédit les éclipses  par calcul, il en est de même pour les éclipses de lune, les passages de comètes. En Suisse on arrive de prévoir de mieux en mieux le temps qu’il va faire grâce aux capacités accrues des ordinateurs. Mais la prévision porte plus souvent sur le moyen et le long terme, et de plus en plus, pour se prémunir contre les catastrophes potentielles, voire imaginaires, il est fait appel à un principe de précaution.
La catastrophe au Cameroun, comme dans la plus part des pays en voies de développements, n’a pas la même ampleur que dans les pays développés comme la France ou la Suisse. L’équation de la catastrophe est révélatrice. Au Cameroun comme en Côte-d’Ivoire, la population vulnérable, vit dans des zones à risques. La probabilité d’occurrence, les facteurs aggravants et les enjeux favorisant la survenue d’un événement catastrophique sont grands.
L’ampleur est également très dévastateur dans ces pays puisque :
-   Il n’existe pas de moyens de sauvetage approprié
-   Pas d’outils adéquats permettant de prévoir, de prédire et de prévenir les catastrophes.
-   L’organisation facteur primordial est encore négligée.
-   La formation n’est pas rigoureuse pour les  professionnels devant intervenir en cas d’urgence.
Nous observons par contre que dans les pays développés et particulièrement la Suisse où la Santé absorbe 10% du PIB, la prise en charge préhospitalière des patients ou victimes des situations d’urgences est bien organisée,ce qui améliore le pronostic, diminue les pertes humaines et des dégâts. Il est également important de noter que la prévision et la prédiction sont développées dans ces pays.
La prévention par contre qui consiste à prendre des mesures nécessaires et indispensables pour réduire les effets d’un événement est très importante dans les pays développés, il faut noter que les mesures de prévention et précaution se font en concertation avec les compagnies d’assurances qui prennent ces problèmes au sérieux.